La gamme des utilitaires du groupe Stellantis évolue de concert. Citroën met son offre (Berlingo Van, Jumpy et Jumper) à la mode ë-C3 avec le nouveau logo. Du côté d’Opel, les Combo, Vivaro et Movano adoptent le style maison avec la calandre Vizor. Quant aux modèles Peugeot (Partner, Expert et Boxer), ils se modernisent et voient (comme leurs camarades) l’autonomie des versions électriques progresser.
Le groupe Stellantis renouvelle son offre utilitaire, parmi lesquels se trouvent les Opel Movano, Citroën Jumpy et Peugeot Parner.
Le groupe Stellantis met à jour l’ensemble de ses véhicules utilitaires. Ainsi pour les marques Citroën, Opel et Peugeot, ce ne sont pas moins de neuf modèles qui sont concernés. Les petits : Berlingo Van, Combo et Partner. Les intermédiaires : Jumpy, Vivaro et Expert. Sans oublier les grands : Jumper, Movano et Boxer. Tous reçoivent une nouvelle identité visuelle les rapprochant de leur gamme respective.
Les Citroën Berlingo Van, Opel Combo et Peugeot Partner
Et pour Citroën, il s’agit de la nouvelle identité visuelle incarnée par la récente ë-C3, premier modèle de la marque à arborer le nouveau logo. Le Berlingo Van adopte ainsi cet insigne au centre d’une calandre affinée et plus verticale. L’Opel Combo se pare de la calandre Vizor qui intègre, visuellement dans un même ensemble, l’emblème de la marque ainsi que les optiques à LED. Du côté du Peugeot Partner, le Lion trône au milieu d’un masque quasi fermé, encadré par des projecteurs redessinés. Pour le reste de l’esthétique extérieure de nos trois protagonistes, peu d’évolutions, hormis de nouvelles jantes. Les modèles sont proposés en deux longueurs (M : 4,40 m et XL : 4,75 m).
A bord, la présentation se veut plus ergonomique et offre une qualité améliorée dans tous les cas. Un écran tactile de 10 pouces trône au sommet de la planche de bord (en entrée de gamme du Citroën, une station d’accueil pour téléphone portable est proposée). Quant au volant redessiné, il propose les commandes du régulateur de vitesse (qui peut être adaptatif avec fonction stop&go), ainsi que, sur les versions électriques, des palettes pour la gestion de la récupération d’énergie au freinage. A noter également la présence, sur le Berlingo Van, des sièges Advanced Comfort chers à Citroën. Pour améliorer la sécurité et le confort de conduite, les trois modèles peuvent disposer d’un rétroviseur numérique projetant les images de deux caméras (l’une, au-dessus des portières arrière, l’autre sous le rétro extérieur passager). Un vrai plus dans un véhicule tôlé. Dans tous les cas, le volume de chargement maximal peut atteindre 4,4 m3, pour une charge utile de 1 tonne (780 kg pour les versions électriques).
Au rayon motorisations, les gammes se partagent des blocs essence (110 ch), diesel (100 et 130 ch), ainsi qu’électrique (136 ch). Cette dernière, alimentée par une batterie de 50 kWh (capacité utile), plus légère, dispose d’une nouvelle gestion de l’électronique de puissance, ainsi que d’une pompe à chaleur pour le chauffage de l’habitacle. Ce qui permet d’améliorer l’autonomie qui peut aller jusqu’ 330 km.
Dans la gamme des fourgonnettes, le Peugeot Partner adopte une nouvelle identité visuelle avec une calandre quasi fermée.
Les Citroën Jumpy, Opel Vivaro et Peugeot Expert
Outre le nouveau logo Citroën, le Jumpy s’accorde le droit de reprendre la signature lumineuse de la ë-C3 avec le positionnement particulier de ses projecteurs à LED. L’Opel Vivaro offre, quant à lui, un visage plus homogène avec le reste de la gamme allemande, avec une intégration réussie du Vizor et des projecteurs Matrix LED. Le Peugeot Expert reprend la même calandre que le Partner, mais ses projecteurs proposent ici un effet « griffe ». Tous ces modèles sont disponibles en deux longueurs (M : 4,98 m ; XL : 5,33 m). Ils peuvent accueillir jusqu’à 9 passagers en version Combi.
C’est encore une fois à bord que les évolutions sont les plus marquantes avec des compteurs numériques de 10 pouces et un écran tactile de mêmes dimensions (en entrée de gamme, il s’agit d’une dalle de 5 pouces). Le nouveau dessin de la planche de bord permet, dans tous les cas, d’accroître le nombre de rangements. Le volant a également été redessinés et, sur les versions électriques, il reçoit des palettes permettant de moduler la régénération de l’énergie au freinage selon trois niveaux. Le rétroviseur intérieur numérique n’est pas un gadget : il diffuse les images des deux caméras placées auprès des portes arrière et sous le rétro extérieur passager. L’écran central peut, quant à lui, projeté l’image de la caméra de recul Top Rear Vision. A noter que la direction est désormais à assistance électrique. La capacité de chargement culmine à 6,6 m3, avec une charge utile allant jusqu’à 1 275 kg.
La gamme des moteurs comprend une offre diesel (120, 145 et 180 ch) dont les versions les plus puissantes peuvent être associées à une boîte automatique à 8 rapports. Elle est complétée par une motorisation électrique de 136 ch pouvant être alimentée par une nouvelle batterie de 50 kWh (chimie LFP) offrant une autonomie de 224 km, ou de 75 kWh (chimie NMC) pour un rayon d’action de 350 km. Une version à hydrogène, prévue pour 2024, pourra parcourir 400 km avec un plein.
A l’intérieur des utilitaires intermédiaire, comme ce Citroën Jumpy, l’aménagement a été modernisé, notamment avec des compteurs numériques et un écran tactile de 10 pouces.
Les Citroën Jumper, Opel Movano et Peugeot Boxer
Cette gamme d’utilitaires est certainement celle qui offre le plus de similitude entre les différentes marques du groupe, notamment au niveau de la signature visuelle à LED. En revanche, les calandres se conforment aux identités de chaque constructeur. Ainsi, l’Opel Movano se distingue de ses camarades par ses boucliers couleur carrosserie. Dans tous les cas, les gammes se composent de trois longueurs (L2, L3 et L4) reposant sur deux empattement possibles (3,45 m et 4,04 m).
Comme pour les autres modèles de la gamme utilitaire, la présentation intérieure évolue profondément. L’écran tactile placé au sommet de la planche de bord peut atteindre une diagonale de 10 pouces, quand les compteurs numériques reposent sur une dalle de 7 pouces. Le volant a été redessiné en fonction des identités de chacune des marques : les versions électriques disposent de palette pour contrôler la récupération d’énergie au freinage selon quatre niveaux. Le frein de stationnement classique disparaît au profit d’un système électrique. Et le rétroviseur intérieur peut se faire numérique en reprenant les images diffusées par les caméras situées au-dessus des portes arrière et sous le rétro extérieur passager.
Par ailleurs, de nouvelles assistances à la conduite (alerte de vigilance du conducteur, lecture des panneaux de signalisation, aide au maintien dans la voie, régulateur de vitesse adaptatif avec fonction stop&go) font leur apparition. La capacité de chargement s’étend de 10 à 17 m3, en fonction de la longueur choisie.
Au rayon des motorisations, la gamme comprend un bloc diesel 2.2l disponible en 120, 140 et 180 ch. Les deux plus puissantes pouvant être couplées à une boîte automatique à 8 rapports. Mais le changement le plus important concerne l’offre électrique dont moteur et batterie ont été entièrement remplacés. L’électromoteur développe désormais 270 ch pour un couple de 400 Nm. Il est alimenté par une batterie d’une capacité de 110 kWh qui permet une autonomie de 420 km. De série, le chargeur de 11 kW est embarqué à bord de ces modèles afin d’effectuer une charge complète, sur une Wallbox, en 11h45. Une borne délivrant 150 kW permet de récupérer 80% de la charge en 55 minutes.
Les versions électriques des grands utilitaires, ici l’Opel Movano, dispose d’un nouveau moteur (270 ch) et d’une nouvelle batterie (110 kWh) pour plus d’autonomie.
L’ensemble de ces modèles seront disponibles en concession à partir du printemps 2024.
