Stellantis avance sur les carburants de synthèse

Stallantis développe, en partenariat avec Aramco, des carburants de synthèse pouvant être utilisés dans de nombreux moteurs thermiques : près de 28 millions de modèles du groupe circulant actuellement en Europe sont déjà compatibles avec ces nouveaux eFuels.

La récente DS 4 fait partie des modèles compatibles avec les carburants de synthèse développés par Stellantis et son partenaire Aramco.

 

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. C’est la philosophie du groupe Stellantis. Ainsi, malgré la volonté de l’Union européenne de vouloir faire disparaître de son marché l’ensemble des moteurs thermiques pour ne garder, à l’horizon 2035, que des motorisations électriques, certains groupes automobiles, dont Stellantis, entendent développer des carburants de synthèse offrant une neutralité carbone.

Le carburant de synthèse de Stellantis compatible avec 28 millions de véhicules en Europe

Avec le concours de son partenaire Aramco, un groupe pétrolier saoudien, Stellantis a réalisé une série de tests sur ses motorisations actuelles. Résultat : 24 familles de moteurs équipant des véhicules du groupe en Europe depuis 2014 (norme antipollution Euro 6) sont compatibles avec les carburants de synthèse développés. Cela représente 28 millions de véhicules en circulation. Par ailleurs, si le programme de tests a porté sur de nombreux aspects de la vie des moteurs (capacité de démarrage, fiabilité, puissance, dilution de l’huile…), ces carburants de synthèse sont utilisables sans la moindre modification mécanique (durites, filtres à carburant, réservoir…).

Pour Stellantis, la neutralité carbone passe aussi par les carburants de synthèse

Si les carburants de synthèse n’éliminent pas tous les rejets des moteurs thermiques, ils permettent d’abaisser de façon drastique les émissions de CO2 : « Stellantis estime que l’utilisation d’eFuels bas carbone dans 28 millions de ses véhicules européens pourrait réduire jusqu’à 400 millions de tonnes de CO2 en Europe entre 2025 et 2050 ». Pour cela, le processus de fabrication consiste à prélever le CO2 dans l’atmosphère ou issu de sites industriels, et de le mélanger à de l’hydrogène produit en utilisant des énergies renouvelables. Un procédé certes long, complexe et coûteux, mais qui pourrait permettre de conserver sa voiture thermique au-delà de 2035, tout en réduisant son empreinte carbone.

Pour les trajets courts, privilégiez la marche ou le vélo

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